
La mondialisation a grandement favorisé les délocalisations d’usines en provenance des nations développées et vers les pays à bas coût de salaire. L’Espagne n’a pas échappé au phénomène dans le domaine industriel mais, depuis 2003, comme d’autres contrées occidentales, elle en voit revenir un nombre croissant en raison de l’augmentation des salaires dans des pays comme la Chine. Les clients des firmes espagnoles qui ont décidé de relocaliser leur production (au moins partiellement) demandent en effet une fabrication près de chez eux pour des raisons environnementales, économiques et patriotiques.
Par ailleurs, les obstacles bureaucratiques, normatifs et culturels sont parfois considérables dans les nations en voie de développement, ce qui a également poussé à relocaliser. C’est le cas d’entreprises comme Orbea, qui fabrique du matériel de cyclisme, au Pays basque ; de Burmen, qui se consacre à la production de vêtements et d’accessoires de sport, aux îles Canaries ; de La Brava Beer, qui produit de la bière, en Catalogne ; ou encore de Muñecas Arias, spécialisée dans les jouets, dans la Communauté de Valence