
Ce lundi 22 avril au soir, la télévision publique espagnole (TVE) organisait l’un des deux grands débats entre les principaux candidats à la présidence du gouvernement dans le cadre des élections générales du dimanche 28 avril prochain : Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol, chef de l’exécutif en poste) ; Pablo Casado (Parti populaire, chef de l’opposition) ; Albert Rivera (Citoyens) ; et Pablo Iglesias (Podemos). Le président de la formation d’extrême droite Vox, Santiago Abascal, n’avait pas été convié.
Les partisans des uns et des autres attendaient beaucoup de cette confrontation (qui a été suivie d’un second débat, organisé par le canal privé Antena 3), même si l’on peut douter de son efficacité ou des effets qu’elle aura sur le vote global des citoyens. Le défi séparatiste catalan a été l’un des principaux thèmes abordés avec l’économie (et des promesses de baisses d’impôt ou d’amélioration des services publics en cascade).
Pedro Sánchez s’est retrouvé très isolé face aux attaques coordonnées d’Albert Rivera (généralement considéré comme le meilleur – ou le moins mauvais – du débat) et Pablo Casado, lesquels se sont relativement épargnés étant donné la probabilité d’une future coalition de droite, si les résultats électoraux le permettent. Pablo Iglesias, de son côté, s’est découvert en grand défenseur de la Constitution de 1978 et n’a guère aidé son coreligionnaire de gauche.