Des médecins espagnols parviennent pour la première fois à brûler des tumeurs cancéreuses au pancréas

Des médecins dans un bloc opératoire espagnol (photographie : Gtres et El Español)

C’est en décembre 2018 que des médecins espagnols travaillant comme chirurgiens à l’Hôpital du Val-d’Hébron de Barcelone (Catalogne) sont parvenus à un véritable exploit mondial dans leur domaine : opérer avec succès un cancer du pancréas (considéré comme l’un des plus mortels) à un stade avancé en brûlant les tumeurs incriminées. Trois patients ont déjà été soignés avec cette technique novatrice et, semble-t-il, efficace outre-Pyrénées.

La responsable du Service de Chirurgie hépato-bilio-pancréatique de l’hôpital, Elisabeth Pando, qui travaille également comme chercheuse au sein du Groupement des Greffes digestives de l’infrastructure, a expliqué aux médias que ce succès allait permettre de déterminer si la technique était plus efficace et moins lourde pour le patient qu’une chimiothérapie classique.

Source : https://www.elespanol.com/ciencia/investigacion/20181211/golpe-espanol-cancer-pancreas-queman-primera-mortal/359965059_0.html?fbclid=IwAR0vu2mnGGFIwZH6WztPy11JX86bwnefGYtr48bEpxVpCtugzXmcu5rctLg

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Décès de la journaliste espagnole Lolo Rico à l’âge de 83 ans

La journaliste Lolo Rico à son domicile (photographie : El País)

La journaliste, femme de lettres et réalisatrice María Dolores Rico Oliver, dite Lolo Rico, est décédée ce dimanche 20 janvier 2019 à l’âge de 83 ans, des suites de problèmes respiratoires, à Saint-Sébastien, dans la province de Guipuscoa (Pays basque), ainsi que l’a révélé la RTVE (radio-télévision publique espagnole). Née à Madrid en 1935, elle est notamment connue pour avoir créé et réalisé le programme La bola de cristal (littéralement, La Boule de cristal), destiné à des enfants de divers âges.

Cette émission traitait les enfants invités comme de véritables adultes et de nombreuses questions leur étaient posées. Elle a été diffusée de 1984 à 1988 et était présentée par la chanteuse hispano-mexicaine María Olvido Gara Jova (dite « Alaska »), qui s’est fait connaître grâce à Lolo Rico. En 2003, la journaliste a publié l’ouvrage El libro de la bola de cristal (littéralement, Le Livre de la boule de cristal), qui faisait découvrir aux lecteurs les coulisses du programme.

Source : https://elpais.com/cultura/2019/01/20/actualidad/1547982481_952176.html

Un projet artistique permet de combiner des photographies du Madrid des années 30 avec des clichés actuels de la capitale

Des miliciens républicains de la Guerre civile espagnole défilant sur la Gran Vía, à Madrid, superposés sur une photographie actuelle de l’avenue (photographie : Sebastian Maharag et COPE)

L’Espagne commémorera en 2019 les 80 ans de la fin de la Guerre civile qui l’a ensanglantée de 1936 à 1939. La ville de Madrid, objet de plusieurs batailles au cours du conflit, a été amplement bombardée et touchées par d’énormes destructions. Pour rappeler les principaux épisodes de la guerre dans la capitale espagnole, le scénariste et photographe américain Sebastian Maharag a décidé de monter un projet artistique permettant de superposer des clichés des années 30 pris dans des rues madrilènes sur des clichés pris de nos jours.

Il a eu cette idée en découvrant des montages similaires faits pour des villes comme Paris (France) ou Londres (Royaume-Uni) à l’occasion d’anniversaires qui commémoraient des dates de la Première ou de la Seconde Guerre mondiale. Sebastian Maharag est le fils d’un père écossais et d’une mère originaire de Salamanque (Castille-et-León), ce qui l’a poussé à faire de recherches sur l’histoire du pays de l’un de ses parents.

Source : https://www.cope.es/actualidad/cultura/noticias/madrid-guerra-con-los-ojos-hoy-20190117_333860

Pedro Sánchez ne soutient pas Juan Guaidó en tant que président du Venezuela

Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), lors de son intervention de janvier dernier à Davos (Suisse) – Photographie : El Mundo

Alors que des manifestations et des heurts considérables ont actuellement lieu au Venezuela, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier espagnol), était amené à s’exprimer à ce sujet dans le cadre de son déplacement officiel au Forum économique mondial de Davos, dans le canton des Grisons (Suisse). Selon le secrétaire général de la Présidence du gouvernement aux Affaires étrangères, José Manuel Albares, Sánchez a téléphoné à Juan Guaidó, président de l’Assemblée nationale vénézuélienne, qui s’est proclamé chef d’État en lieu et place de Nicolás Maduro.

Sánchez a ainsi félicité Guaidó pour son « courage » mais, contrairement à d’autres pays (France, États-Unis d’Amérique, Canada, Argentine, Chili, Brésil, Costa Rica, etc.), l’Espagne ne le reconnaîtra pas comme président du Venezuela. Pedro Sánchez souhaite que de nouvelles élections soient organisées afin de régler conflit de manière pacifique. En Espagne, Podemos évoque un « coup d’État » au sujet de l’auto-proclamation de Guaidó tandis que le Parti populaire (PP) et Citoyens (C’s) ont pris fait et cause pour lui.

Source : https://www.elmundo.es/internacional/2019/01/24/5c499bbefc6c83e54e8b456e.html

Roberto Alcaraz, photographe du Benidorm insolite

Une photographie de gratte-ciel résidentiels de Benidorm (province d’Alicante, Communauté de Valence) par Roberto Alcaraz (photographie : Roberto Alcaraz et Yorokobu)

Célèbre pour son tourisme de masse et ses gratte-ciel résidentiels à perte de vue, la ville de Benidorm, située dans la province d’Alicante (Communauté de Valence) et peuplée de près de 67 000 habitants, peut accueillir jusqu’à 400 000 personnes en plein été.

Son architecture très controversée et souvent jugée laide par les observateurs est pourtant mise en valeur par le photographe espagnol Roberto Alcaraz, qui publie de nombreux clichés des immeubles de la cité sur la plateforme américaine en ligne Instagram.

Il met ainsi en lumière des aspects méconnus de Benidorm, depuis ses symétries, fractales et répétitions jusqu’à ses balcons et façades en passant par ses fenêtres, ses portes, ses rues et son panorama général.

Source : https://www.yorokobu.es/benidorm/

Les grands vainqueurs de l’édition 2019 des Prix Feroz du cinéma espagnol

L’équipe du long métrage El Reino a reçu le prix au meilleur film dramatique (photographie : EFE et La Razón)

Remis depuis 2014 par l’Association des Informateurs cinématographiques d’Espagne (AICE) et conçus comme l’antichambre des Prix Goya, dont la cérémonie de remise a généralement lieu en février, les Prix Feroz du cinéma espagnol ont célébré ce samedi 19 janvier leur sixième édition à la Bilbao Arena, dans la capitale de la province de Biscaye (Pays basque). La cérémonie était retransmise en direct et de façon exclusive sur la plateforme américaine en ligne YouTube.

Les deux grands vainqueurs de la soirée parmi les longs métrages ont été Campeones (littéralement, Champions), de Javier Fesser, et El reino (littéralement, Le Royaume), de Rodrigo Sorogoyen. Le premier film a été récompensé comme la meilleure comédie de l’année écoulée et le second, comme le meilleur drame de 2018. Par ailleurs, El reino a également décroché la statuette du meilleur acteur principal, pour Antonio de la Torre ; celle du meilleur réalisateur, pour Rodrigo Sorogoyen ; celle du meilleur scénario, pour Rodrigo Sorogoyen et Isabel Peña ; et celle du meilleur acteur secondaire, pour Luis Zahera.

Source : https://www.larazon.es/cultura/campeones-y-el-reino-ganadoras-en-los-premios-feroz-2019-GE21527450

Le secteur espagnol de l’olive cherche à contourner les tarifs douaniers américains

Une usine d’Agro Sevilla située à La Roda de Andalucía, dans la province de Séville, en Andalousie (photographie : Agro Sevilla et El Confidencial)

C’est en Espagne que se trouvent quelques-uns des géants du secteur de l’olive au niveau mondial et les tarifs douaniers que les États-Unis d’Amérique de Donald Trump ont récemment augmenté en la matière vis-à-vis de l’Espagne ont mis en alerte le secteur. Pour y faire face, les entreprises espagnoles se mettent à acquérir des firmes d’autres pays elles aussi spécialisées dans la commercialisation d’olives afin de contourner lesdits tarifs douaniers.

De grands noms comme Grupo Ángel Camacho, Aceitunas Cazorla, Agro Sevilla ou encore Aceitunas Guadalquivir rachètent donc des entreprises dans des pays non touchés par ces sanctions douanières, comme le Portugal ou le Maroc. Il faut dire que les exportations d’olives espagnoles outre-Atlantique représentaient 70 millions d’euros par an avant la mise en place des nouveaux tarifs à l’entrée.

Source : https://www.elconfidencial.com/empresas/2019-01-19/trump-arancel-aceituna-aceite-industria-dcoop_1768202/

Un monolithe est inauguré à Vigo pour commémorer les 500 ans du premier tour du monde

Le monolithe qui rend hommage aux navigateurs Fernand de Magellan et Juan Sebastián Elcano à Vigo, dans la province de Pontevedra, en Galice (photographie : Alba Villar, Ricardo Grobas et Faro de Vigo)

C’est en 1519 que le navigateur portugais Fernand de Magellan, mandaté et financé par la monarchie espagnole de Charles Quint (1516-1556), a entamé le premier tour du monde de l’histoire humaine, achevé en 1522 par le marin espagnol Juan Sebastián Elcano. Alors que l’Espagne célèbre cette année les 500 ans de cette geste inédite, la municipalité de Vigo, dans la province de Pontevedra (Galice), a inauguré un monolithe commémoratif pour rendre hommage à Magellan et Elcano.

Étaient présents pour l’occasion un orchestre de l’armée espagnole et un bataillon d’élèves de l’Académie navale militaire de Marín, dans la même province galicienne. Une centaine de badauds étaient eux aussi sur place pour écouter le discours d’Enrique López Veiga, président de l’autorité portuaire de Vigo ; de Rosa Quintana, conseillère régionale à la Mer (Parti populaire) ; de l’amiral de la Flotte, Manuel Garat; et du maire de Vigo, Abel Caballero (Parti socialiste ouvrier espagnol).

Source : https://www.farodevigo.es/gran-vigo/2019/01/19/monolito-honor-odisea-magallanes-elcano/2035563.html?fbclid=IwAR2RRzQG7Uahe6YxlPYee-vYtC73byzoE0YCjEyTU9GotaNPRlsOGGCf4aA

Décès du juge espagnol Gil Carlos Rodríguez Iglesias, ancien président de la Cour de Justice de l’Union européenne

L’ancien juge espagnol Gil Carlos Rodríguez Iglesias lors d’une conférence (à gauche) – Photographie : La Voz de Asturias

Ce jeudi 17 janvier, le juge espagnol Gil Carlos Rodríguez Iglesias est décédé à l’âge de 72 ans à Madrid, selon les informations fournies par l’Institut royal Elcano, l’un des principaux cercles de réflexion de notre voisin ibérique en matière de politique étrangère, dont il a été le directeur de 2005 à 2012. Né à Gijón (Principauté des Asturies) le 26 mai 1946, il a été président de la Cour de Justice de l’Union européenne, sise à Luxembourg, de 1994 à 2003, succédant à ce poste au Danois Ole Due.

Il était entré dans l’institution en 1986 et, après avoir quitté son poste de président, il a été professeur à l’Université Complutense de Madrid, où il était titulaire de la chaire Jean-Monnet de Droit communautaire européen. Également directeur du Département des Études européennes de l’Institut universitaire internationales de Recherche Ortega-y-Gasset de 2004 à 2005 et président de l’Association espagnole pour l’Étude du Droit européen à partir de décembre 2006.

Tout au long de sa carrière, il a été récompensé par le titre de docteur honoris causa de plusieurs universités d’Espagne et d’Europe : l’Université de Turin (Italie) en 1996 ; l’Université Babeș-Bolyai de Cluj-Napoca (Roumanie) la même année ; l’Université de la Sarre (Allemagne) en 1997 ; l’Université d’Oviedo (Principauté des Asturies) en 2001 ; l’Université Saint-Clément-d’Ohrid de Sofia (Bulgarie) en 2002 ; et l’Université de Cadix (Andalousie) en 2010. Il a également reçu de nombreuses distinctions en Espagne et à l’étranger.

Source : https://www.europapress.es/nacional/noticia-muere-jurista-gil-carlos-rodriguez-iglesias-expresidente-tribunal-ue-20190117181910.html

Le mystère des squelettes d’Atocha est résolu

Deux des 94 crânes retrouvés rue d’Atocha, à Madrid, en 2017 (photographie : Communauté de Madrid et ABC)

En 2017, 94 crânes humains ont été retrouvés rue d’Atocha, à Madrid, durant des travaux d’excavation visant à rénover la Société de Cervantes. Des études ont alors été menées pour savoir de quand dataient les squelettes retrouvés et à quel épisode ils correspondaient. L’on avait là 73 crânes d’hommes et de femmes (dont certaines étaient enceintes au moment de leur décès) et 18 à des enfants et les crânes présentaient souvent des blessures liées à des coups de sabre.

L’équipe dirigée par l’archéologue Juan José Cano et l’anthropologue Jesús Herrerín de l’Université autonome de Madrid sur la demande de Jaime de los Santos, conseiller régional de la Communauté de Madrid à la Culture, a permis de comprendre que ces crânes et squelettes provenaient du cimetière de l’église des Désemparés, située tout près de la Société de Cervantes. Ces personnes sont mortes lors d’une charge de chevalerie qui se serait produite entre 1625 et 1808, probablement lors de la révolte contre le ministre Leopoldo de Gregorio, marquis d’Esquilache, en 1766, sous le règne de Charles III (1759-1788).

Source : https://www.abc.es/espana/madrid/abci-esqueletos-atocha-proceden-carga-caballeria-201901190032_noticia.html