Un bureau dans le quartier des affaires de Madrid (photographie : Worktel)

Alors que le processus séparatiste catalan a fait de plus en plus fuir les investisseurs étrangers et l’activité économique hors de Catalogne, l’attractivité et la politique fiscale de la Communauté de Madrid ont au contraire favorisé l’investissement dans la région de la capitale espagnole depuis 2012. L’instabilité de l’une et la grande stabilité de l’autre ont ainsi entraîné une grande divergence au profit de Madrid avec 71,8 milliards d’euros supplémentaires à Madrid par rapport à la Catalogne entre 2012 et 2018.

Les manifestations indépendantistes du 11 septembre 2012, organisée à Barcelone par le président de la Généralité de l’époque, Artur Mas, puis la consultation sécessionniste délirante du 9 novembre 2014 et le référendum séparatiste illégal et illégitime du 1er octobre 2017 ont permis d’illustrer en Catalogne ce que les économistes appellent « l’effet Québec », en référence à cette province canadienne qui, après des troubles indépendantistes, a cessé d’être le grand moteur économique du pays au profit de l’Ontario et de la Colombie-Britannique.

Source : http://www.expansion.com/economia/2019/01/18/5c4181d222601d834d8b4589.html

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