
Selon les données fournies par l’Organisation de Coopération et de Développement économique (OCDE – le « club des pays riches »), 15 % des foyers espagnols dont au moins un membre dispose d’un emploi vivent sous le seuil de pauvreté, ce qui fait de l’Espagne le membre de cette organisation le plus touché par ce phénomène derrière la Turquie. D’autres pays comme l’Inde, la Chine, le Brésil ou le Costa Rica dépassent également le résultat espagnol. Quant à l’indice de Gini, qui mesure l’inégalité dans les nations du monde entier, il est aussi supérieur à la moyenne en Espagne.
Il y a quelques semaines, une autre étude élaborée par l’entreprise irlandaise de conseil Accenture, la Fondation des Études d’Économie appliquée (FEDEA), la Croix-Rouge et le Secours catholique espagnol montrait que 5 millions d’Espagnols vivent dans une situation de précarité, sans emploi ou dans la pauvreté. Des chiffres qui corroborent ceux de l’OCDE, organisme dirigé par le Mexicain Ángel Gurría. Ces statistiques prouvent que la création d’emploi en Espagne est, comme dans beaucoup d’autres pays, insuffisante pour résorber les problèmes de pauvreté.
Source : https://elpais.com/economia/2018/05/09/actualidad/1525891014_281592.html