Le ministre espagnol de l’Économie, de la Compétitivité et de l’Industrie se dit prêt à améliorer une fois de plus le financement de la Catalogne

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Le ministre espagnol de l’Économie, de la Compétitivité et de l’Industrie, Luis de Guindos, lors d’une allocution publique (photographie : EFE et El País)

Les jours passent et se ressemblent en Espagne et il semble que les dirigeants de notre voisin ibérique n’apprennent pas des erreurs du passé ou ne veuillent pas les envisager sereinement et honnêtement. En plein débat séparatiste catalan, alors qu’une série d’arrestations a eu lieu à Barcelone afin de freiner le référendum illégal et illégitime que la Généralité de Catalogne prétend organiser le 1er octobre prochain, le ministre de l’Économie, de la Compétitivité et de l’Industrie, Luis de Guindos, a évidemment solennellement demandé aux autorités indépendantistes de renoncer à leur course folle vers l’abîme ce jeudi 21 septembre. Il a repris un certain nombre d’éléments qu’il a déjà abordés dans une interview accordée au quotidien britannique Financial Times la veille, soulignant à juste titre que la consultation référendaire de début octobre ne pourrait être qu’une parodie (ou une « pantomime », pour reprendre ses mots) de scrutin. Il a ensuite ajouté que, bien que la Catalogne jouisse d’une grande autonomie, ladite autonomie pouvait être encore renforcée.

C’est pourtant l’erreur tragique qui a été commise pendant des décennies par les gouvernements espagnols successifs, qu’ils soient du Parti populaire (PP) ou du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) : donner toujours plus de compétences et de financement aux autorités catalanes dans l’espoir systématiquement déçu de calmer leurs ardeurs séparatistes. Une fuite en avant qui n’a jamais rien permis d’autre que l’entretien d’une formidable gabegie et l’accroissement d’une bulle de corruption qui atteint aujourd’hui des sommets du côté de Barcelone. Concrètement, Luis de Guindos a proposé de modifier les règles de financement de la Catalogne afin de rapprocher son fonctionnement fiscal de celui du Pays basque ou de la Navarre, deux communautés autonomes qui bénéficient d’un régime spécial dans le cadre du « concert fiscal ».

Cette nouvelle disposition au dialogue (qui consiste surtout à céder à un chantage) n’est en tout cas pas d’actualité du côté catalan. Les autorités séparatistes ont en effet décidé dans le courant du mois de septembre de suspendre pour une durée indéterminée les séances de débat au Parlement régional catalan (Parlament), notamment afin d’éviter de rouvrir les débats sur la question indépendantiste et de ne pas avoir à affronter les reproches de l’opposition, dont les droits ont été largement bafoué ces dernières semaines.

Sources : http://www.abc.es/economia/abci-guindos-abre-puerta-negociar-sistema-financiacion-cataluna-si-desiste-independencia-201709211212_noticia.html et http://confidencial.e-noticies.es/debe-estar-cerrado-el-parlament-112486.html

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L’architecte espagnol Rafael Moneo est l’un des nouveaux lauréats du Praemium Imperiale

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Le « cube de Moneo », agrandissement du musée du Prado dû à l’architecte espagnol Rafael Moneo (photographie : Mi propuesta)

Créé en 1989, le Praemium Imperiale constitue la principale récompense délivrée par l’Empire du Japon à un représentant de la musique, de la peinture, de l’architecture, de la sculpture et des arts de la scène après plusieurs années ou décennies d’une carrière prolifique. La famille impériale japonaise remet ainsi chaque année ce prix à une personne s’étant distinguée dans chacune de ces disciplines. Plusieurs citoyens espagnols l’ont déjà reçu comme le peintre Antoni Tàpies (1923-2012) en 1990, le sculpteur Eduardo Chillida (1924-2002) en 1991 ou le ténor Plácido Domingo (né en 1941) en 2013.

Cette année, dans la catégorie architecture, c’est un autre Espagnol qui a été récompensé : Rafael Moneo, né en 1937 à Tudela, en Navarre. Il recevra son prix le 18 octobre prochain à Tokyo aux côtés de l’artiste peintre iranienne Shirin Neshat, du sculpteur ghanéen El Anatsui, du musicien sénégalais Youssou N’Dour et du danseur, chorégraphe et acteur letton Mikhaïl Barychnikov.

Au fil des décennies, Rafael Moneo s’est imposé comme l’une des références de l’architecture espagnole avec des réalisations de première importance dans le monde des arts, de la culture ou du transport, comme le Musée national d’Art romain de Mérida (Estrémadure), l’agrandissement de la gare d’Atocha ou l’extension du musée du Prado, à Madrid.

Source : http://thediplomatinspain.com/rafael-moneo-galardonado-con-el-principal-premio-de-las-artes-de-japon/

Plusieurs historiens espagnols déplorent le fait que l’État n’ait pas parrainé les festivités du Ve centenaire de l’arrivée de Charles Quint dans le pays

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L’acteur Álvaro Cervantes, qui interprète le rôle de Charles Quint dans la série télévisée espagnole Carlos, rey emperador (photographie : Corleones y Lannisters)

Le 19 septembre dernier, la ville de Tazones, en Cantabrie, célébrait le cinquième centenaire de l’arrivée de Charles Quint (qui a régné en Espagne sous le nom de Charles Ier) par bateau, environ un an et demi après la mort de son grand-père maternel, Ferdinand le Catholique. Pour l’occasion, une reconstitution du débarquement mouvementé du roi et empereur outre-Pyrénées dans la nef Victoria a été organisée avec des bénévoles en costumes d’époque. Nombreux sont ceux qui, sur place ou dans le monde de la recherche historique espagnole, ont cependant déploré l’absence de l’État lors de cette éphéméride qui rappelle une étape capitale de l’histoire moderne de notre voisin ibérique. Manuel Lucena, chercheur au Centre supérieur des Recherches scientifiques (CSIC), à Madrid, a ainsi rappelé que l’arrivée de Charles Quint sur le trône espagnol a supposé la projection internationale du pays, avec l’achèvement du premier tour du monde par bateau grâce à Juan Sebastián Elcano en 1521 ou encore la fondation de l’université de Mexico et de celle de Lima – un universalisme qui contraste, a-t-il précisé, avec le localisme étroit dans lequel l’Espagne est un peu trop embourbée ces derniers temps.

De son côté, José Enrique Ruiz Domènec, professeur à l’Université autonome de Barcelone, a regretté que l’État espagnol tourne le dos à l’un des événements les plus importants de l’histoire nationale. Il a rappelé que Charles Quint s’est rendu en personne à Barcelone afin d’y prononcer un discours en catalan et qu’il a profondément transformé le visage de la capitale catalane. Par ailleurs, il a souligné que la figure de Charles Quint serait un excellent moyen de rapprocher l’histoire de l’Espagne et celle de l’Allemagne (puisqu’il a été empereur du Saint-Empire romain germanique), surtout à une époque où ce pays a acquis une telle importance en Europe. Le professeur Fernando García de Cortázar, qui travaille à l’Université de Deusto, à Bilbao, s’est exprimé dans le même sens, tout comme l’académicien Hugo O’Donnell ou le professeur María del Carmen Martín Rubio, auteur d’une récente biographie sur le conquistador Francisco Pizarro.

Sources : http://www.abc.es/cultura/abci-varios-historiadores-lamentan-ocasion-perdida-redescubrir-carlos-201709200350_noticia.html et http://www.abc.es/cultura/abci-estado-olvida-celebrar-unidad-consolido-llegada-carlos-espana-201709190306_noticia.html

« Armement : rien ne va plus pour la France en Arabie saoudite »

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Le chantier du TGV entre Médine et La Mecque, en Arabie saoudite, est l’un des symboles de l’exportation du savoir-faire espagnol dans ce pays (photographie : El Confidencial)

Cet article d’Antoine Izambard, paru le 20 septembre dernier sur le site Internet du journal économique Challenges, décrit les récents déboires du commerce français en Arabie saoudite et rappelle que l’un des principaux concurrents de notre pays sur place est l’Espagne, qui a su se positionner dans plusieurs domaines, comme les transports ou l’armement : https://www.challenges.fr/monde/moyen-orient/armement-rien-ne-va-plus-pour-la-france-en-arabie-saoudite_500833

De premières arrestations dans le cadre du référendum séparatiste catalan illégal du 1er octobre

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Un manifestant séparatiste ce mercredi 20 septembre devant le siège du conseiller régional catalan à l’Économie et aux Finances, à Barcelone (photographie : Ferran Sendra et El Periódico)

Ce mercredi 20 septembre, la Garde civile (équivalent de notre gendarmerie) a arrêté quatorze responsables de la Généralité de Catalogne pour leur implication dans l’organisation du référendum séparatiste illégal et illégitime que les autorités régionales prétendent mener à bien le dimanche 1er octobre prochain. Il s’agit d’un nouveau coup porté contre la violation systématique de la Constitution espagnole de 1978 et de la loi, ce qui n’a pas manqué de déplaire aux députés nationaux de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), dont Joan Tardà, qui a chapeauté une manifestation devant le siège du conseiller régional à l’Économie et aux Finances, Oriol Junqueras, où a été réalisée une partie de ces arrestations. Il faut dire que Tardà a le temps de faire pression sur les forces de l’ordre qui font appliquer la législation en vigueur puisqu’il est grassement payé par l’État espagnol (et donc par les contribuables de tout le pays) en tant qu’élu national d’une nation qu’il peut librement insulter et chercher à démembrer.

C’est dans le cadre d’une série de 22 perquisitions dans la capitale catalane que la Garde civile a arrêté ces quatorze responsables, dont Pau Furriol Fornells et Mercedes M. Martos, liés à l’impression d’affiches de propagande pour le référendum ; David Franco Marcos, du Centre des Télécommunications et Technologies de l’Information (CTTI), organisme géré par la Généralité de Catalogne ; David Palacad Serrano, du Bureau des Affaires étrangères de la Généralité ; et Juan Manuel Gómez, membre de l’administration d’Oriol Junqueras. Les principaux responsables indépendantistes n’ont pas manqué de réagir sur les réseaux sociaux pour dénoncer l' »horrible répression » de l’État espagnol qui ose faire respecter la loi sur son territoire. De son côté, le président de la Généralité, Carles Puigdemont, a convoqué dans la matinée du 20 septembre une cellule de crise consécutive à ces arrestations.

Source : http://www.abc.es/espana/abci-operacion-guardia-civil-sede-empresa-telecomunicaciones-barcelona-201709200814_noticia.html

Le secteur de la culture panse ses blessures lentement mais sûrement outre-Pyrénées

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La grande salle du Théâtre espagnol, l’un des fleurons de la culture madrilène, situé place Sainte-Anne (photographie : site officiel du Théâtre espagnol)

Le monde culturel a été l’un des secteurs les plus touchés par la crise économique de 2008, qui a été particulièrement violente outre-Pyrénées et a supposé des coupes sombres dans de nombreux budgets. L’augmentation de certaines taxes, comme la TVA sur les spectacles en direct, a été de fait l’une des mesures les plus impopulaires prises par le gouvernement de Mariano Rajoy (Parti populaire). L’annuaire que la Société générale des Auteurs et Éditeurs (SGAE) publie chaque année a reflété les difficultés du secteur en Espagne, avec notamment une baisse des dotations publiques et une chute de la fréquentation des spectacles ou de la consommation de nombreuses productions culturelles. La dernière édition de cet annuaire, qui date de 2017, cependant, confirme le début d’amélioration que l’on percevait déjà en 2016. La reprise économique concerne de plus en plus la culture chez notre voisin ibérique, même s’il reste du chemin à faire en la matière.

En 2017, pour la première fois depuis neuf années, le nombre de séances de cinéma, par exemple, a connu une croissance – certes encore modeste, puisqu’elle a été de 0,89 % (soit 3,9 millions de séances). Les concerts, de leur côté, ont généré 224 millions d’euros en Espagne, ce qui correspond à une augmentation de 12,15 % par rapport à 2016. Quant à la musique en ligne, elle a vu son chiffre d’affaires grimper jusqu’à 100 millions d’euros (contre à peine 29 millions en 2007). D’autres secteurs ont durement accusé le coup, comme la danse, dont l’importance dans le pays a baissé de moitié depuis 2008. Toutes les communautés autonomes n’ont néanmoins pas connu le même sort : la Communauté de Madrid, la Catalogne et l’Andalousie ont réussi à passer le cap sans trop de turbulences ; de leur côté, le Pays basque, la Communauté de Valence ou la Galice sont parvenus à se maintenir. Cependant, les autres autonomies ont connu des difficultés autrement plus sérieuses.

Source : https://elpais.com/cultura/2017/09/19/actualidad/1505824508_262474.html

Nouveau débat sur la rationalité économique du système des communautés autonomes

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Le président régional d’Aragon, le socialiste Javier Lambán, lors de son discours d’investiture, en 2015 (photographie : site officiel de Javier Lambán)

À intervalles réguliers, le débat sur la rationalité économique du système des communautés autonomes revient sur le devant de la scène en Espagne. Ce fonctionnement institutionnel et territorial génère-t-il plus de bénéfices que d’inconvénients ? L’État central ne finance-t-il pas à fonds perdu une organisation délirante, bureaucratique et inefficace ? Les partisans de l’approfondissement de la décentralisation et ses détracteurs s’affrontent souvent sur ces questions outre-Pyrénées. Un récent rapport rendu par la Cour des Comptes régionale d’Aragon relance en tout cas la discussion puisque ce document pointe du doigt de graves déséquilibres budgétaires et esquisse un avenir sombre pour le secteur public dans cette communauté autonome. Or, l’Aragon est précisément l’une des autonomies espagnoles avec le moins de problèmes financiers de tout le pays. De quoi donner des frissons dans le dos aux dirigeants espagnols.

Le rapport de la Cour des Comptes régionale est plutôt alarmiste car il affirme que, si la situation actuelle se pérennise, les finances aragonaises se dirigeront tout droit vers l’abîme, notamment car la communauté autonome dépense plus d’argent qu’elle n’en perçoit par les impôts, les taxes et les transferts de l’État central. Le risque de surendettement n’est donc, selon cette institution régionale, pas bien loin. La Cour des Comptes explique que, pour redresser ses finances, la communauté autonome dirigée par Javier Lambán (Parti socialiste ouvrier espagnol) depuis 2015 doit trouver, d’une manière ou d’une autre, 810 millions d’euros afin de renflouer les comptes publics.

Source : http://www.abc.es/espana/aragon/abci-sostenible-sistema-autonomico-201709190245_noticia.html

La Catalogne concentre un euro sur trois en matière de nouvelles dépenses de la Sécurité sociale espagnole pour les pensions de retraite

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Le président de la Généralité de Catalogne, Carles Puigdemont (à gauche), en compagnie du vice-président et conseiller régional à l’Économie et aux Finances, Oriol Junqueras (photographie : EFE et El Confidencial)

L’éternel débat sur les balances fiscales catalanes (la Catalogne donne-t-elle plus d’argent au reste de l’Espagne qu’elle n’en reçoit ?) montre non seulement le profond manque de solidarité et de générosité des dirigeants séparatistes de la communauté autonome mais également leur totale ignorance (ou leur mauvaise foi abyssale) en matière de transferts financiers à des fins sociales. En effet, la Catalogne est très clairement l’autonomie espagnole qui bénéficie le plus de la redistribution fiscale dans le pays en matière de paiement des pensions de retraite. Au cours des trois dernières années, les dépenses dans le domaine ont augmenté de 1,1 milliard d’euros pour la seule Catalogne et les investissements totaux de la Sécurité sociale en matière de pensions de retraite sur l’ensemble de l’Espagne ont crû de 3,35 milliards d’euros. Cela signifie donc qu’au sein de ces dépenses, un euro sur trois a directement atterri en Catalogne.

De fait, cette communauté autonome est celle qui génère le plus gros déficit en matière de subsides pour les personnes retraitées (plus de 4,7 milliards d’euros l’année dernière), devant l’Andalousie et la Galice. Trois régions espagnols seulement sur dix-sept présentent un excédent de leur caisse de retraite : les îles Baléares, la Communauté de Madrid et les îles Canaries. Ces statistiques contredisent bien évidemment les récentes déclarations des responsables indépendantistes catalans, qui expliquaient sans aucun problème qu’une Catalogne devenue indépendante bénéficierait d’un régime des retraites rapidement excédentaire et très généreux.

Source : https://www.elconfidencial.com/economia/2017-09-19/pensiones-cataluna-insostenibles-seguridad-social-deficit-gasto_1445807/?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=ECDiarioManual

« Les majestueuses routes des vins en terre de Rioja »

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Une vue d’un vignoble dans la région de La Rioja (photographie : La Rioja.com)

Le site Internet français Prestige’S, qui s’intéresse à la mode, aux voyages et à l’art de vivre, proposait le 16 septembre dernier un article de Geneviève Guihard consacré au vignoble de La Rioja et du Sud du Pays basque, réputé au niveau international : http://prestiges.international/majestueuses-routes-vins-terre-de-rioja/

L’Èbre est l’une des grandes victimes de la sécheresse en Espagne

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L’un des nombreux barrages du Nord de l’Espagne dont la capacité actuelle ne dépasse pas 40 % (photographie : Fabián Simón et ABC)

Alors que l’été touche progressivement à sa fin, la sécheresse continue de frapper durement l’Espagne, particulièrement dans sa moitié septentrionale, pourtant généralement épargnée par les pires épisodes climatiques de ce genre. L' »Espagne verte » a ainsi perdu une grande partie de ses capacités en eau potable et c’est notamment le cas du bassin de l’Èbre, qui est l’une des principales victimes du phénomène. Les lacs de retenue des différents barrages placés le long du cours de ce fleuve, le plus important à traverser l’Espagne sur l’intégralité de son parcours, perdent depuis de nombreuses semaines environ 700 millions de litre d’eau chaque heure en raison du manque de précipitations et de la consommation des Espagnols. Entre le mardi 12 septembre et le mardi 19 septembre, cette réserve d’eau potable s’est réduite à hauteur de 114 hectomètres cubes, une semaine après avoir déjà perdu 130 hectomètres cubes. La plupart des barrages du bassin de l’Èbre présentent un niveau d’eau inquiétant.

C’est notamment le cas de ceux situés sur la rive droite du fleuve, qui se trouvent le long de rivières qui arrosent le cours d’eau depuis le Sud : dans leur globalité, ils présentent à l’heure actuelle un niveau de remplissage de 169 hectomètres cubes, soit 27 % de leur capacité totale. Quant aux affluents en rive gauche, qui dépendent des Pyrénées, le phénomène est un peu moins marqué mais le niveau de remplissage des barrages ne dépasse pas les 46,2 %. Aujourd’hui, le réseau de lacs de tenue du bassin de l’Èbre présente un niveau inférieur de 21 % à la moyenne des cinq dernières années à la même époque. Pour le moment, les autorités espagnols ont réussi à maintenir l’écosystème précieux et fragile qui peuple le delta de ce fleuve, en Catalogne. 

Source : http://www.abc.es/espana/aragon/abci-sequia-espana-verde-cuenca-ebro-pierde-700-millones-litros-cada-hora-201709190245_noticia.html