La Guardia Civil en la Conselleria de Economia  FOTO FERRAN SENDRA
Un manifestant séparatiste ce mercredi 20 septembre devant le siège du conseiller régional catalan à l’Économie et aux Finances, à Barcelone (photographie : Ferran Sendra et El Periódico)

Ce mercredi 20 septembre, la Garde civile (équivalent de notre gendarmerie) a arrêté quatorze responsables de la Généralité de Catalogne pour leur implication dans l’organisation du référendum séparatiste illégal et illégitime que les autorités régionales prétendent mener à bien le dimanche 1er octobre prochain. Il s’agit d’un nouveau coup porté contre la violation systématique de la Constitution espagnole de 1978 et de la loi, ce qui n’a pas manqué de déplaire aux députés nationaux de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), dont Joan Tardà, qui a chapeauté une manifestation devant le siège du conseiller régional à l’Économie et aux Finances, Oriol Junqueras, où a été réalisée une partie de ces arrestations. Il faut dire que Tardà a le temps de faire pression sur les forces de l’ordre qui font appliquer la législation en vigueur puisqu’il est grassement payé par l’État espagnol (et donc par les contribuables de tout le pays) en tant qu’élu national d’une nation qu’il peut librement insulter et chercher à démembrer.

C’est dans le cadre d’une série de 22 perquisitions dans la capitale catalane que la Garde civile a arrêté ces quatorze responsables, dont Pau Furriol Fornells et Mercedes M. Martos, liés à l’impression d’affiches de propagande pour le référendum ; David Franco Marcos, du Centre des Télécommunications et Technologies de l’Information (CTTI), organisme géré par la Généralité de Catalogne ; David Palacad Serrano, du Bureau des Affaires étrangères de la Généralité ; et Juan Manuel Gómez, membre de l’administration d’Oriol Junqueras. Les principaux responsables indépendantistes n’ont pas manqué de réagir sur les réseaux sociaux pour dénoncer l' »horrible répression » de l’État espagnol qui ose faire respecter la loi sur son territoire. De son côté, le président de la Généralité, Carles Puigdemont, a convoqué dans la matinée du 20 septembre une cellule de crise consécutive à ces arrestations.

Source : http://www.abc.es/espana/abci-operacion-guardia-civil-sede-empresa-telecomunicaciones-barcelona-201709200814_noticia.html

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2 réflexions sur “De premières arrestations dans le cadre du référendum séparatiste catalan illégal du 1er octobre

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