
Les séparatistes catalans ne reculent devant rien, surtout pas devant le ridicule ou le délire : c’est ce que nous ont appris ces nombreuses années de défi indépendantiste et les déclarations des dirigeants sécessionnistes ou de leurs soutiens. Ce mercredi 13 septembre, la conseillère régionale catalane au Travail, Dolors Bassa, a affirmé en conférence de presse aux côtés du secrétaire de son département, Josep Ginesta, que la Sécurité sociale espagnole devrait continuer à payer les pensions de traite de ses administrés pendant quelque temps après une hypothétique indépendance de la communauté autonome. Elle a toutefois précisé qu’un accord entre Barcelone et Madrid serait nécessaire à ce sujet, consentant ainsi à demander son avis à l’État espagnol. Elle a par ailleurs expliqué que la loi de création de l’Agence de Protection sociale, qui est conçue comme une future Sécurité sociale catalane indépendante, avait été approuvée.
Elle n’a pas manqué de déclarer que cet organisme serait « plus puissant et plus fiable » que la Sécurité sociale espagnole – on se demande bien comment étant donné que les finances régionales, qui sont dans un état déplorable, dépendent largement des largesses économiques de Madrid. Elle a également expliqué qu’une fois la Catalogne devenue une République à part entière, elle retrouvera l’équilibre budgétaire dès le printemps 2018 et pourra augmenter les pensions de retraite grâce à un environnement économique très favorable. Elle a donc évidemment passé sous silence la catastrophe financière que représenterait une indépendance de la Catalogne pour la région elle-même. Quoi qu’il en soit, cette conférence de presse signifie que Barcelone ne veut ni ne peut payer les pensions de retraite de ses administrés et attend que l’Espagne finance le séparatisme une fois de plus.
Source : http://www.expansion.com/economia/2017/09/13/59b93a9b22601de93c8b45d0.html
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