PATERA MOTRIL
Des migrants subsahariens sauvés par les garde-côtes espagnols (photographie : Periodista digital)

La mer Méditerranée est l’un des points de passage privilégiés pour les trafics de toutes sortes mais aussi pour les migrants venus du Moyen-Orient, du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne. C’est ce qui explique que l’Espagne, avec sa large façade maritime à l’Est et au Sud, soit si concernée par le phénomène des réfugiés économiques ou politiques. Si les villes autonomes de Ceuta et Melilla sont souvent au cœur des grandes vagues migratoires les plus difficilement contrôlables, les communautés autonomes méditerranéennes (Andalousie, Région de Murcie, îles Baléares, îles Canaries, etc.) sont aussi largement touchées par cette problématique.

Selon les données fournies par Frontex (agence de l’Union européenne pour les frontières), en 2016, 2 806 personnes ont été secourues et/ou accueillies par l’Espagne sur ses côtes méditerranéennes (pour 142 embarcations de fortune). Or, depuis le début de l’année 2017, notre voisin ibérique a dû faire face à l’arrivée de 258 bateaux illégaux avec 5 713 migrants à leur bord, soit plus du double sur une période deux fois moins longue. Le rythme semble s’accélérer puisqu’entre le jeudi 22 et le samedi 25 juin, une trentaine d’embarcations a été arraisonnée par les garde-côtes espagnols avec 1 350 réfugiés.

Source : http://www.abc.es/espana/abci-mediterraneo-espanol-entrada-inmigrantes-mar-europa-mas-crecido-201706250222_noticia.html

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