
L’absence de gouvernement de plein droit au cours des années 2015 et 2016 avait contribué à freiner encore davantage des investissements publics dans les infrastructures en Espagne, après les restrictions budgétaires liées à la crise économique de 2008. Le déblocage des institutions consécutif à la réélection de Mariano Rajoy à la tête du gouvernement a toutefois redonné un coup de fouet à ces dépenses dans les travaux publics, avec 630 millions d’euros en janvier 2017 (soit une augmentation de 17,5 % par rapport au mois de janvier 2016).
C’est le Ministère de l’Équipement, aujourd’hui dirigé par Íñigo de la Serna, qui reste le principal investisseur de l’État, mais certains secteurs continuent de passer par des années de vaches maigres, comme l’AVE (TGV espagnol) ou les routes et autoroutes.